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Si nous sommes vraiment dans un monde qui a dépassé les frontières entre les genres musicaux, pourquoi est-ce que tout sonne pareil ? Dre et Vonne, les deux moitiés du duo rap They Hate Change originaire de Tampa, se sont d'abord rencontrés devant le complexe d'immeubles où ils vivaient tous les deux à l'adolescence. Il était clair dès le départ que les deux écoutaient la musique différemment que la plupart des gens - ce sont des omnivores sonores, des diggers obsessionnels, des amateurs de sons rares et radicaux. Cet album n'est pas seulement un disque de hip-hop avec quelques sons étranges. C'est un disque qui a été écrit, produit et enregistré dans une chambre de 14m2, dans la ville la moins cool que vous puissiez imaginer...

C'est l'oeuvre d'un "classique" du XXe siècle, le Kammerkonzert pour clarinette, quatuor à cordes et orchestre à cordes de Karl Amadeus Hartmann (1930) que Jean-Luc Votano, clarinette solo de l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, enregistre ici avec deux compositions du XXIe siècle : le Concerto pour clarinette de Magnus Lindberg dont il avait assuré la création belge avec l'OPRL et Fantasme - Cercles de Mana de Johan Farjot. Cette composition pour clarinette, alto, violoncelle et orchestre apparaît ici en création mondiale au disque avant d'être présentée au public dans les salles de concert. Un album à la mesure de la virtuosité et de la musicalité de l'un des solistes de l'OPRL.

Avec 10 albums studio à son actif The Damned, formé en 1976, est le pionner de la scène Punk Londonienne, propulsé au-devant du genre Goth-Rock grâce au mélange entre des paroles très dark et la voix barytone de Dave Vanian. 46 ans après leur 1ère sortie fracassante, Damned Damned Damned, le groupe revient avec Darkadelic, leur 12ème album studio et premier depuis 2018. Sur ce nouvel album, le groupe continue d'innover et de s'épanouir dans ce genre qui leur est propre. S'inscrivant dans cette continuité Darkadelic inclut quelques-unes des chansons les plus finement écrites de The Damned avec des morceaux comme "You're Gonna Realise" et "Beware of the Clowns" composées d'une nouvelle palette d'influences musicales inspirées de classiques d'horreur et faisant un clin d'oeil au swing londonien des années 60.

Le chanteur du projet indie-soul Monophonics sort désormais son premier album solo sur Colemine Records. A travers les dix chansons originales, Kelly démontre un éventail d'influences, reflets d'une vie entière passée dans la culture soul, r&b et hip-hop. Il a guidé les morceaux de The tales people tell de leur conception jusqu'à leur fabrication sur une période de deux ans, jouant de 10 instruments tout en collaborant avec des amis et des légendes comme le batteur James Gadson (Bill Withers, Marvin Gaye, Beck), des membres des Monophonics, et même son propre père, le claviériste de renom Mike Finnigan (Jimi Hendrix, Joe Cocker, Etta James). Le résultat est une collection intemporelle de morceaux portés par un véritable sens de la communauté, une affaire de famille à la fois brute et sans concession, tendre et émotive, luxuriante et symphonique.